Découvert en 1898 par le juriste et numismate Georges Cumont, le site néolithique du bois d’Orival, situé à trois kilomètres au nord-ouest de Nivelles, a livré depuis un abondant matériel aux différents prospecteurs. Issus non de fouilles mais de ramassages en surface au fil des décennies, les objets qui y furent trouvés sont conservés pour partie au musée Curtius à Liège, auquel Cumont fit don de sa collection, et pour partie du musée communal de la cité des Aclots. Tout n’a pas survécu, les simples éclats et autres déchets de taille ayant été particulièrement victimes d’un tri presque fatal. Mais l’ensemble nivellois est demeuré assez significatif pour que Michel Fourny (Société royale d’archéologie de Bruxelles) et Michel Van Assche (Recherches et prospections archéologiques) en dressent un bilan statistique et comparatif riche d’enseignements [1].
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Au site de celui d’Orival ont été ramassés plus de 1500 objets relevant d’une culture du néolithique moyen. Les outils les plus nombreux sont les grattoirs sur éclat, les tranchets et les éclats et lames retouchés. Les mines de Spiennes étaient alors le principal fournisseur de matières premières (Ve-IVe millénaires avant J-C)