Noir c’est noir, mais la vie continue

A travers le cas d’Anvers, il apparaît que l’existence ou non d’un important éclairage de rues n’induit pas de différences importantes dans les rythmes du travail, du loisir et du sommeil. Les activités nocturnes sont bien antérieures à la diffusion des réverbères. Et leur absence est sans influence sur la minorité des noctambules (XVIIIe siècle)

   S’il faut en croire l’écrivain Sir Richard Steele, qui vécut au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles, « près des deux tiers de la nation » (anglaise) « avaient laissé les affaires et les plaisirs envahir les heures de repos » . La cause de ce changement dans les habitudes ? La nuée des réverbères érigés dans les rues des cités à cette époque… Mais faut-il prendre le propos pour argent comptant ? Selon Gerrit Verhoeven (Université d’Anvers, Musées royaux d’art et d’histoire), dont la démonstration repose sur le cas anversois, il faut y apporter plus d’une nuance [1].

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