Fortunes et infortunes d’un corso fleuri

Celui de Saint-Nicolas (pays de Waes) attira plus de 100.000 spectateurs dans les années ’50. La trop faible mobilisation locale était pourtant régulièrement déplorée. En déclin au cours de la décennie suivante, les problèmes d’organisation et de maintien de l’intérêt s’accumulant, il n’a plus été réédité depuis 1970 (1930-1970)

   Très vieille tradition, remontant jusqu’à l’Antiquité, les cortèges floraux connaissent une vogue particulière dans l’Europe de la fin du XIXe et du début du XXsiècles. Blankenberge (1895), Gand (1897) et Anvers (1901) se lancent précocement dans l’aventure. De nos jours encore, la Belgique et surtout les Pays-Bas comptent le plus grand nombre de corsos fleuris, organisés aux occasions les plus diverses. Le trend s’est renforcé pendant l’Entre-deux-guerres, moment où Saint-Nicolas (pays de Waes) est entrée à son tour dans la danse. Début d’une histoire à multiples rebondissements, que Marleen De Smedt, chercheuse locale, a récemment retracée avec un grand luxe de détails [1].

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